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Reviews
Surprenante de prime abord, lutilisation du fender
rhodes par Pandelis Karayorgis participe de la même démarche
que celle quavait déjà élaboré le pianiste
grâce au piano microtonal de Joe Maneri. Ici, à travers un
répertoire faisant la part belle aux thèmes de Thelonious
Monk, le son se fait sale, gluant. Et si les premières notes du
Gazzeloni dEric Dolphy (un choix tout sauf innocent !) nous font
irrésistiblement penser à lorgue foutraque dAlice
Coltrane, cest plutôt du côté des formations
électriques de Miles avec Corea et Hancock que le pianiste tire
son inspiration. Chez Karayorgis, un désir évident et obsessionnel
de questionner la note. Non pas lharmonie mais la note, sa vibration,
sa portée, sa fonction. Que le pianiste reprenne ses recherches
ici, dans un répertoire maintes fois rabâché, prouve
la sincérité et lauthenticité du musicien.
Ce qui aurait pu nêtre que curiosité échappe
à cet écueil, précisément grâce à
cette sincérité et à une respiration musicale jamais
prise en défaut ici. Ainsi lutilisation que fait Karyaorgis
du fender rhodes possède ce mérite de ne jamais noyer lespace
et doffrir à la rythmique un terrain de jeu très étendu
(admirables Nate McBride et Curt Newton, si justes et si sensibles). Brincar às casinhas
Liner
Notes by Pandelis Karayorgis, Curt
Newton, Nate McBride We've been playing some of these pieces together
for a long time, and it's not just the change in Pandelis's instrument
that makes this Ugly Beauty utterly different from one we might have played
in 1991. A good piece for improvisors lays out a specific and enduringly
new thrill, but the instructions are incomplete. The goal, when attained
in a given performancethe expression of a particular form of energy
whose pattern is contained in the written workis so transformed
each time as to be new to those who chose to chase it. Repetition only
dims the effect.
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